On m’a posé la question suivante : « Citez 5 aliments , plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance et qui vous manquent parfois quand la nostalgie vous prend . »
Ce fut vraiment difficile, seulement 5……. J’ai fait un serieux tri…..
En premier je dirai les crèpes de ma Grand Mère, c’est elle qui m’a donné le virus cuisine et surtout patisserie, elle faisait des crèpes absolument divines, très fines très très parfumées Rhum, grand marnier, et cointreaux, et en faisait plus d’une centaine pour régaler ses petits enfants (mes cousins, et soeur et frêre), et il en restaient rarement.
Ensuite, le gratin dauphinois de ma maman, elle y mettait du jambon, et cela faisait un plat complet, je n’arrive pas à retrouver le fondant qu’il avait dans aucun des miens d’ailleurs même maman ne le fait plus pareil……
Ensuite une vraie torture, je cherche cette recette partout, ma marraine faisait un dessert qui s’appelait « Pain à la cuillère » c’était je suppose fait avec de la farine de maîs car je me souviens d’une couleur assez jaune, cela fondait dans la bouche un peu comme un soufflé, mais elle ne s’en souvient plus et je n’ai pas osé lui proposé une séance d’hypnose pour lui faire recouvrir la mémoire c’est peut eêtre une idée, en tout cas si quelqu’un a la recette je suis preneuse bien sûr…….
en 4, c’est un truc idiot mais typique de la nostalgie enfantine, maman nous achetait lorsque nous étions malades des sucette au chocolat qu’il fallait mettre au frigidaire et bien sûr cela n’existe plus mais j’en ai un souvenir imperrissable des ces sucettes « médicaments ».
Et le dernier mais j’ai du mal à m’arréter et à choisir, enfin puisqu’il le faut, ce sont les soirées après pêche à pied de papa, nous allions en vacances à Erquy (les côtes d’armor, pour les ignares……), et papa allait pêcher à pieds, des étrilles, des ormeaux (ah les ormeaux on n’en trouve plus malheureusement que très rarement et si on veut en acheter c’est presque le prix du caviar!!!!!!!!) les ormeaux sont des coquillages de la taille d’une petite main, il faut les attendrir en les battant et maman les faisait juste revenir dans du beurre (salé bien sûr), ces soirée duraient jusqu’à très tard, Papa abandonnait la table avant nous et Maman ma Soeur et moi nous sucions toutes les pattes des étrilles, jusqu’à ce qu’il ne reste absolument plus la moindre trace de chair, les étrilles on en trouve encore sur nos marchés (pas souvent), mais quand j’en trouve je m’en fait une ventrée, toute seule dans la cuisine (il n’y a pas un homme qui ait la patience de decortiquer ces petits crabes, qui sont à mon humble avis les meilleurs ….
Voilà, j’aurai pu continuer longtemps avec des tonnes d’autres souvenirs gourmands, mais le questionnaire était pour 5 alors je m’arrête là.